PIB en volume pour le 3e trimestre 2024: +0.2% par rapport au trimestre précédent

Au troisième trimestre 2024, l’évolution du PIB en volume a été de +0.2% par rapport au trimestre précédent et de +1.2% par rapport au troisième trimestre de 2023. Les évolutions annuelles du PIB en volume sont révisées comme suit: le deuxième trimestre 2024 est révisé à -0.1% au lieu de +0.3%, le premier trimestre 2024 est révisé à -0.7% au lieu de -0.2% et le quatrième trimestre 2023 est révisé à -0.5% au lieu de -0.6%.

Le STATEC publie la première estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) pour le troisième trimestre 2024, ainsi que des chiffres révisés pour les trimestres précédents. Les séries trimestrielles du PIB et des principaux agrégats sont corrigées des variations saisonnières1.

Sur base des données disponibles jusqu’au 3e trimestre 2024, et notamment des révisions opérées sur les deux premiers trimestres de l’année, le taux de croissance du PIB en volume de 1.5% escompté dans les prévisions du STATEC de septembre dernier (et repris dans les prévisions associées au Budget de l’Etat) apparaît hors de portée. L’acquis de croissance à la fin du 3e trimestre 2024 ne s’élève en effet qu’à 0.3%2. Une mise à jour des prévisions sera diffusée le 20 décembre prochain, à l’occasion de la publication de la Note de conjoncture 2-24. 

2Autrement dit, si le PIB en volume désaisonnalisé reste au dernier trimestre 2024 sur le même niveau qu’au 3e trimestre, la croissance du PIB s’élèvera à 0.3% sur l’ensemble de l’année 2024 (abstraction faite des révisions éventuelles qui interviendront entretemps, que ce soit aux niveaux des indicateurs trimestriels ou des comptes annuels).

Le PIB selon l’approche «Production»

La valeur ajoutée des activités financières et d’assurance diminue de 1.7% par rapport au trimestre précédent. L’évolution des autres branches, par ordre d’importance dans le PIB, se présente comme suit:
«Administration publique, éducation et santé» +0.6%, «Services aux entreprises et location» +1.6%, «Commerce; transports; hébergement et restauration»  +1.3%, «Activités immobilières» +0.6%, «Construction» -0.2%, « Information et communication » -2.4% et «Industrie, y compris énergie et distribution d'eau» -2.3% (cf. tableau 2).

Le PIB selon l’approche « dépenses »

Par rapport au deuxième trimestre 2024, la dépense de consommation finale des ménages et des institutions sans but lucratif au service des ménages a augmenté de 1.7% et celle des administrations publiques a augmenté de 0.8%. La formation brute de capital fixe a augmenté de 0.5. Les exportations ont diminué de 0.1% et les importations ont augmenté de 0.7% (cf. tableau 3).

Définitions

PIB - approche production : d'après l'approche de production, le Produit intérieur brut (aux prix du marché) est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes (aux prix de base) des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d’activité).

PIB - approche dépense : d'après l'approche de dépense, le Produit intérieur brut (aux prix du marché) est égal à la somme des emplois finaux de biens et de services par les unités institutionnelles résidentes (consommation finale effective, formation brute de capital), plus les exportations, moins les importations de biens et services.

1Désaisonnalisation (ajustement saisonnier) : traitement statistique qui élimine l’influence des variations saisonnières dans l’observation des phénomènes économiques. Des facteurs climatiques et institutionnels qui surviennent régulièrement à la même époque d’une année ont une influence sur l’activité économique et sociale, et font varier les habitudes de consommation et/ou de production. La désaisonnalisation d’une série économique consiste à utiliser des techniques mathématiques afin d’éliminer l’effet de ces disparités périodiques afin de pouvoir mieux analyser le cycle économique sous-jacent. Ainsi, les séries des comptes trimestriels sont systématiquement corrigées des effets saisonniers.
Pour des renseignements supplémentaires, veuillez consulter la rubrique: Méthodologie – Sources et méthodes – Économie et finances – Comptes nationaux sur le Portail des statistiques

Taux de croissance annuel (en glissement annuel) : ce taux mesure en pourcents, la variation d'une grandeur (par exemple, le Produit Intérieur Brut) entre deux années consécutives, en comparant sa valeur d’un trimestre T d’une année par rapport au même trimestre de l’année précédente (T-4).

Taux de croissance trimestriel (en glissement trimestriel) : ce taux mesure en pourcents, la variation d'une grandeur (par exemple, le Produit Intérieur Brut) entre deux trimestres consécutifs, en comparant sa valeur d’un trimestre T donné par rapport au trimestre précédent (T-1). Comparé à la mesure précédente, ce taux permet de percevoir plus tôt un éventuel retournement dans le cycle économique.

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