Crée le
PIB en volume pour le 2e trimestre 2025: +0.6% par rapport au trimestre précédent
Au deuxième trimestre 2025, l’évolution du PIB en volume a été de +0.6% par rapport au trimestre précédent et de -0.2% par rapport au deuxième trimestre de 2024.
Les évolutions trimestrielles du PIB en volume sont révisées comme suit : +0.7% au lieu de –1.0% pour le premier trimestre 2025, +0.4% au lieu de +1.3% pour le quatrième trimestre 2024 et -1.9% au lieu de -1.2% pour le troisième trimestre 2024.
Le STATEC publie la première estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) pour le deuxième trimestre 2025, ainsi que des chiffres révisés pour les trimestres précédents. Les séries trimestrielles du PIB et des principaux agrégats présentées dans ce Statnews sont corrigées des variations saisonnières1.
Les comptes annuels complets pour l’année 2023 sont révisés et une première estimation des comptes annuels complets pour l’année 2024 est effectuée. Sur base de ces nouveaux résultats, l’évolution annuelle du PIB en volume pour 2023 est revue à la hausse : +0.1%, contre -0.7% auparavant. Celle de 2024 est par contre révisée à la baisse : +0.4% au lieu de +1.0% dans les précédentes estimations trimestrielles de juin 2025.
Au niveau des différentes branches d’activité, les principales révisions annuelles concernent les services aux entreprises (dont la valeur ajoutée en volume est nettement revue à la baisse à la fois en 2023 et 2024), les services d’information et communication (révision à la hausse pour 2023), ainsi que les activités financières (à la hausse, surtout en 2024). D’autres révisions significatives sont relevées pour les activités immobilières (à la hausse en 2023 et 2024), le commerce (idem) et l’industrie (à la baisse en 2023, à la hausse en 2024).
Du côté des composantes de l’approche « dépenses » du PIB, la consommation des ménages ressort maintenant plus élevée et plus dynamique que précédemment (avec une progression en volume de 3.5% par an en moyenne sur 2023 et 2024, contre seulement 1.5% auparavant). Les dépenses d’investissement demeurent en baisse en 2023 et 2024, mais celle-ci est moins prononcée que dans les précédents résultats annuels (surtout pour 2024). Au niveau des échanges extérieurs, les principales révisions concernent ceux de services non financiers, nettement revus à la baisse tant du côté exportations qu’importations pour l’année 2024.
Le PIB en valeur (à prix courants) de 2024 s’élève à 86 180 Mio EUR, quasi inchangé par rapport aux précédentes estimations (+0.1%).
Le PIB selon l’approche «Production»
La progression trimestrielle de la valeur ajoutée au 2e trimestre a principalement été tirée par les branches des services d’information et communication (+4.9% sur un trimestre) et les activités à dominante non marchande (administration publique, éducation et santé, +0.9% sur un trimestre). L’industrie, les activités immobilières et les services aux entreprises ont également apporté une contribution positive et significative à la progression d’ensemble.
La construction et les services de la section « Commerce; transports; hébergement et restauration » ont en revanche joué négativement au 2e trimestre.
Le PIB selon l’approche « dépenses »
La consommation des ménages a légèrement progressé au 2e trimestre, sous l’effet notamment de dépenses accrues pour des services de santé, de restauration et des produits alimentaires. Les ménages ont en revanche moins consommé de services d’administration de biens immobiliers ainsi que de biens et services relatifs aux véhicules personnels par rapport au 1er trimestre. La consommation publique est demeurée dynamique, sur un rythme de progression en ligne avec celui des précédents trimestres.
Les dépenses d’investissement (formation brute de capital fixe) se sont repliées, en particulier dans les domaines de la construction non résidentielle ainsi que des avions et satellites (les autres matériels de transport ainsi que les produits métalliques et machines ont par contre bénéficié d’un volume d’investissement plus élevé qu’au 1er trimestre).
Les exportations ont stagné au 2e trimestre, sous l’effet combiné d’une hausse du côté des services non financiers et d’un repli pour les biens ainsi que pour les services financiers.
Prochaine publication des résultats détaillées du 3e trimestre 2025 : le 5 décembre 2025, à 10h00.
Définitions
PIB - approche production : d'après l'approche de production, le Produit intérieur brut (aux prix du marché) est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes (aux prix de base) des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d’activité).
PIB - approche dépense : d'après l'approche de dépense, le Produit intérieur brut (aux prix du marché) est égal à la somme des emplois finaux de biens et de services par les unités institutionnelles résidentes (consommation finale effective, formation brute de capital), plus les exportations, moins les importations de biens et services.
1Désaisonnalisation (ajustement saisonnier) : traitement statistique qui élimine l’influence des variations saisonnières dans l’observation des phénomènes économiques. Des facteurs climatiques et institutionnels qui surviennent régulièrement à la même époque d’une année ont une influence sur l’activité économique et sociale, et font varier les habitudes de consommation et/ou de production. La désaisonnalisation d’une série économique consiste à utiliser des techniques mathématiques afin d’éliminer l’effet de ces disparités périodiques afin de pouvoir mieux analyser le cycle économique sous-jacent. Ainsi, les séries des comptes trimestriels sont systématiquement corrigées des effets saisonniers.
Pour des renseignements supplémentaires, veuillez consulter la rubrique: Méthodologie – Sources et méthodes – Économie et finances – Comptes nationaux sur le Portail des statistiques
Taux de croissance annuel (en glissement annuel) : ce taux mesure en pourcents, la variation d'une grandeur (par exemple, le Produit Intérieur Brut) entre deux années consécutives, en comparant sa valeur d’un trimestre T d’une année par rapport au même trimestre de l’année précédente (T-4).
Taux de croissance trimestriel (en glissement trimestriel) : ce taux mesure en pourcents, la variation d'une grandeur (par exemple, le Produit Intérieur Brut) entre deux trimestres consécutifs, en comparant sa valeur d’un trimestre T donné par rapport au trimestre précédent (T-1). Comparé à la mesure précédente, ce taux permet de percevoir plus tôt un éventuel retournement dans le cycle économique.
Contact
Bureau de presse| +352 247-88 455 | press@statec.etat.lu
Le STATEC tient à remercier tous les collaborateurs qui ont contribué à la réalisation de cette publication.
La reproduction totale ou partielle du présent bulletin d’information est autorisée à condition d’en citer la source.
Reproduction in whole or in part of this press release is authorized provided the source is acknowledged.
Dernière modification le