NDC-2-23-FINANCES PUBLIQUES

Les recettes fiscales ont été soutenues en 2023 par les effets du dynamisme de la masse salariale sur les impôts des ménages et les cotisations sociales, mais aussi par d’importants soldes d’impôts sur les revenus des sociétés relatifs à des exercices fiscaux antérieurs. D’un autre côté, la faible progression de la taxe d’abonnement et de la TVA, mais aussi la forte baisse des droits d’enregistrement sur les transactions immobilières ont pesé sur les recettes. Ces dernières devraient encore ralentir significativement en 2024, sous l’effet du freinage de l’emploi, de l’inflation et de la réduction des taux de cotisation pour compenser la 3e tranche indiciaire de 2023.

Les dépenses publiques ont été stimulées en 2023 par la hausse de la masse salariale et par des transferts spécifiques. Elles devraient aussi ralentir en 2024 vu la moindre contribution de l’indexation des salaires et l’expiration du crédit d’impôt énergie.

La croissance des dépenses demeurerait toutefois plus forte que celle des recettes en 2023 et en 2024, creusant le déficit public à -1.7% du PIB en 2023 puis -2.7% en 2024. Cette détérioration du solde va en parallèle avec la dégradation des perspectives conjoncturelles et la succession de mesures anti-crise. Les mesures annoncées dans l’accord de coalition n’ont pas été intégrées dans ces prévisions.

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