NDC-1-24-FINANCES PUBLIQUES

Dans un contexte d’inflation encore élevée, le STATEC prévoit une évolution très faible des recettes publiques en 2024 (+4%). Le freinage marqué des recettes est principalement lié à la compensation de la 3e indexation de 2023 sur les cotisations des entreprises de 2024, à l’adaptation du barème d’imposition des revenus des ménages à hauteur de quatre tranches indiciaires, mais aussi au ralentissement de la croissance de la masse salariale. Les dépenses devraient également ralentir en 2024 (+4.8%), sous l’effet d’une stagnation de l’investissement et de la modération de l’emploi et de l’échelle mobile des salaires. Toutefois, elles progresseraient encore plus fortement que les recettes, de sorte que le solde public se détériorerait de 0.4 point de %, passant de -1.3% du PIB en 2023 à -1.7% en 2024.

En 2025, la progression des recettes devrait se normaliser (+6%), profitant notamment d’un moindre impact des allégements fiscaux. Les dépenses publiques enregistreraient une croissance similaire aux recettes, tirées principalement par la reprise de l’investissement et le programme d’achat par les pouvoirs publics de logements destinés à subvenir aux besoins des personnes à revenus faibles ou modérés. Le déficit devrait ainsi se stabiliser au niveau de l’année précédente.

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