NDC-1-24-MARCHÉ DU TRAVAIL
Depuis l’été dernier, l’emploi a progressé au Luxembourg quasiment au même rythme qu’en zone euro. Pour cette dernière, ce rythme est encore appréciable, surtout considérant le manque d’élan de l’activité économique, renvoyant vers une certaine rétention d’emploi. En revanche, pour le Luxembourg, une telle croissance est symptomatique d’une situation de crise, reflétant la récession de l’activité en 2023. L’affaissement des effectifs dans la construction contribue significativement à ce piètre résultat.
Par ailleurs, en zone euro, cette croissance de l’emploi est suffisante pour stabiliser le taux de chômage à son plus bas historique (6.5% de la population active). Au Luxembourg, se caractérisant par des dynamiques démographiques et migratoires différentes, le chômage a, par contre, fortement augmenté au cours de 2023. Paradoxalement, il s’est stabilisé à 5.6% depuis la fin de 2023, alors même que l’emploi continue à perdre son élan. Une hausse de l’inactivité pourrait expliquer ce décalage.
Le STATEC table dès lors sur une poursuite de la remontée du taux de chômage vers 5.8% en moyenne cette année (5.9% pour 2025). La croissance de l’emploi freinerait cette année à +1.3% (après +2.2% en 2023), puis se redresserait légèrement à +1.7% en 2025.
Publications
- PRÉFACE
- RÉSUMÉ ET FAITS PRINCIPAUX
- 01 CONJONCTURE INTERNATIONALE
- 02 ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
- 03 INFLATION ET SALAIRES
- 04 MARCHÉ DU TRAVAIL
- 05 FINANCES PUBLIQUES
- 06 ÉNERGIE ET ÉMISSIONS
- Etude 7.1 - Prévisions macroéconomiques: entre risques domestiques et extérieurs
- Etude 7.2 - Impacts de la remontée des taux sur les coûts de financement et l’investissement des entreprises non financières
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