NDC-2-24-CONJONCTURE INTERNATIONALE

L’expansion de l’activité mondiale devrait avoisiner les 3% par an de 2024 à 2026. Un ralentissement estattendu aux États-Unis et en Chine sur cette période, du type "atterrissage en douceur", même si des risques baissiers majeurs associés à ces deux pays sont susceptibles de déboucher sur un freinage plus appuyé. Les économies de la zone euro devraient, dans leur ensemble, connaître un renforcement de la croissance jusqu’en 2026, poursuivant la dynamique de reprise observée cette année. Cette reprise est néanmoins très inégale entre les différents États membres et semble donner des signes d’essoufflement au tournant de 2024 et 2025.

Malgré le repli de l’inflation et la remontée des salaires réels, la consommation des ménages européens demeure bridée par un niveau d’épargne non seulement encore très élevé (par rapport à celui d’avant lapandémie), mais qui en plus remonte depuis la mi-2022. De nombreuses incertitudes demeurent quant à la trajectoire future de l’inflation. Si elle devait s’établir à nouveau au-dessus de la cible des 2% visée par la BCE, la baisse des taux prévue serait amoindrie et/ou différée, avec un impact négatif sur l’activité de la zone euro.

 

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