NDC-2-24-FINANCES PUBLIQUES
Le STATEC prévoit un freinage des recettes publiques entre 2024 et 2026, lié à l’adaptation des barèmesd’imposition, la baisse des ventes de carburants, au ralentissement des accises sur le tabac et de la taxe d’abonnement, et enfin sous l’hypothèse d’un retour à la normale des soldes d’impôt sur les sociétés.
La croissance des dépenses ralentirait également fortement en 2024 et continuerait sur un rythme plus oumoins similaire en 2025 et 2026. Les postes ayant été dynamisés par les mesures de crises devraient se dégonfler et tirer l’évolution de l’ensemble des dépenses vers le bas. La croissance de l’emploi public devrait freiner, limitant la progression de la masse salariale. Le ratio des dépenses publiques au PIB atteindrait toutefois des niveaux historiquement élevés (presque 50% en 2026).
Le solde public a été révisé à la hausse sur le passé récent grâce à deux effets exceptionnels: le recalcul des recettes liées à la TVA et les soldes d’impôt particulièrement élevés de quelques sociétés. La tendance future resterait toutefois baissière, avec un déficit se dégradant de -0.6% du PIB en 2024 à -1.9% en 2026.
Publications
- PRÉFACE
- RÉSUMÉ ET FAITS PRINCIPAUX
- 01 CONJONCTURE INTERNATIONALE
- 02 ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
- 03 INFLATION ET SALAIRES
- 04 MARCHÉ DU TRAVAIL
- 05 FINANCES PUBLIQUES
- 06 ÉNERGIE ET ÉMISSIONS
- Etude 7.1 - L’impact des mesures de politique économique dans les prévisions du STATEC
- Etude 7.2 - Évolution du pouvoir d’achat et du taux d’épargne par niveau de vie
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